Remember Belgium: Filip Dewulf cédait le flambeau aux Rochus
- Publié le 18-09-2017 à 19h46
- Mis à jour le 18-09-2017 à 19h57
Retour sur un grand moment de la Belgique en Coupe Davis avec Thibaut Vinel.
La France et la Belgique ne se sont plus affrontées en Coupe Davis depuis seize ans déjà. Les acteurs ont évidemment tous changé. Certains ont assumé d’autres rôles liés au tennis. D’autres ont quitté le milieu. À l’époque, la France d’Arnaud Clément et de Sébastien Grosjean avait dominé la Belgique 0-5 à Gand. Filip Dewulf se souvient: "Je disputais mon dernier match de Coupe Davis. Je n’étais pas en forme. J’avais joué en février et pris ma retraite en avril. Comme Gabriel Gonzalez était mon coach et le capitaine de l’équipe, il m’avait repris. Durant les entraînements, j’alternais le bon et le moins bon."
Cette rencontre marquait aussi l’arrivée des frères Olivier et Christophe Rochus. "Ils avaient, tous les deux, perdu lors des simples du vendredi, mais ils avaient poussé Clément et Grosjean au 5e set, ce qui était déjà une très belle performance. À cause du stress, ils avaient été perclus de crampes. Je me rappelle des entraînements avec Oli. J’étais vraiment impressionné par le talent d’Oli, qui avait une main qui me rappelait celle de Federer ou de Santoro. Je n’avais pas souvent vu ça."
Le suspense était déjà tué le samedi à l’issue du double. Filip Dewulf avait joué un match sans enjeu contre Arnaud Clément le dimanche. "J’avais perdu 6-3, 7-6 sans avoir mal joué. La France était favorite. Elle a justifié son statut sur le terrain." Aujourd’hui, tout est différent. "On parle de matchs vieux de seize ans. Les joueurs sont différents. Cette génération mérite tout ce qui lui arrive. Ils jouent devant des stades pleins. Je suis certain que les gens se sont bien amusés au Palais 12." Français et Belges s’étaient affrontés à trois reprises entre 1997 et 2001.
"En 1997, nous les avions battus au premier tour alors qu’ils étaient champions en titre. C’est arrivé à trois reprises dans l’histoire : France, Suède et Argentine le week-end passé. À l’époque, Yannick Noah était capitaine. C’est un personnage charismatique, mais ce sont les joueurs qui sont sur le terrain."